Le drone taxi chinois « Ehang 184 » devance celui d’Airbus et d’Uber

Alors que plusieurs constructeurs automobile se focalisent sur les voitures autonomes, la firme chinoise Ehang entame les premiers essais du drone taxi « EHang 184 » avec à son bord des passagers, des ingénieurs et des civils.

Construite de fibres de carbone et d’aluminium, ce taxi drone autonome peut effectuer un vol de 25 minutes à une vitesse de 130km/h. Il dépasse ainsi les performances de ses concurrents Airbus et Uber. De plus, le confort est meilleur que celui d’un hélicoptère.

Drone taxi : les chinois ont pris de l’avance sur Airbus

Le taxi drone autonome « Ehang 184 » a effectué ses premiers essais en public avec à son bord des représentants du gouvernement chinois. Il est en avance sur le Vahana d’Airbus qui n’en n’est qu’à ses débuts. Ce dernier n’a réalisé que des petits vols de près de 53 secondes qui ont consisté en des décollages verticaux à cinq mètres de hauteur.

Le Ehang 184 a transporté jusqu’à ce jour, quarante personnes. Il a atteint une altitude de 300 mètres et a parcouru une distance de 15 km en un seul vol. Le drone taxi chinois a affronté des vents de force 7, soit une vitesse de vent comprise entre 50 et 61 km/h. Il a également volé de nuit et de temps de brouillard.

Ce taxi du futur existe en deux versions ; monoplace et biplace. Selon le constructeur chinois, l’engin reste stable même dans des conditions climatiques défavorables comme durant les ouragans et typhons. En cas de problème, un pilote, personne humaine, peut prendre le contrôle du drone taxi depuis un centre de contrôle.

Drone taxi : Uber travaille sur un projet similaire à celui des chinois

La firme Uber ne compte pas laisser le terrain à son concurrent chinois. Elle ambitionne de lancer un service de taxi drone à l’horizon 2020. Ainsi dans le cadre de son programme UberAir, la firme américaine est entrée, en 2017, en partenariat avec la NASA pour la mise au point de taxis aériens et d’un système de contrôle du trafic aérien à basse altitude.

Dernièrement, Dara Khosrowshah, directeur général d’Uber, annonce que le projet de taxis drones pourrait devenir réalité dans les cinq à dix années à venir. Toutefois, les handicaps ne manquent pas : contraintes techniques, réglementation inadaptée et sécurité.

Drone Taxi : Dubai capitale du transport high-tech

En 2017, le drone taxi allemand Volocopter a effectué son premier test public à Dubai. Le Volocopter peut embarquer deux personnes à son bord et atteindre une vitesse de pointe de 100Km/h. Un peu plus tôt au cours de la même année, l’Ehang 184 avait fait des tests grandeur nature, lui aussi à Dubai.

La capitale des Emirats arabes unis est l’endroit rêvé des constructeurs de drones. C’est la terre d'expérimentation de tous les modes de locomotion du futur, en particulier aérien. Si dans les autres pays le premier obstacle à l’expérimentation et à la mise en service de nouveautés high-tech est la réglementation, à Dubai cette contrainte n’existe pas. La ville ambitionne de devenir l’une des les plus avancées en matière de transport. Dans cette optique, elle compte lancer un service de taxis volants autonomes dans les cinq années à venir.

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